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🌈 Neuroatypies : mieux comprendre ces différences invisibles

  • Photo du rédacteur: Gaelle Pelletier
    Gaelle Pelletier
  • 9 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 juin


Illustration colorée de style cartoon représentant cinq enfants dans des zones colorées distinctes : un enfant agité dans un fond bleu (TDAH), une fille joyeuse avec des ampoules au-dessus de sa tête sur un fond jaune (HPI), un adolescent stressé entouré de sons et lumières dans un fond rose (hypersensibilité), une adolescente évitant le regard et distante dans un fond vert (TSA), et un pré-adolescent avec des bulles de pensée dans un fond orange (troubles DYS).

Aujourd’hui, on entend de plus en plus parler de TDAH, hypersensibilité, HPI, TSA, troubles DYS… Mais derrière ces acronymes parfois mal compris, se cachent des fonctionnements neurologiques différents, souvent invisibles, parfois déstabilisants, mais toujours profondément humains. Et non, ce n’est pas une mode, ni une étiquette facile : il s’agit de troubles du neurodéveloppement, reconnus et accompagnés en psychologie et en médecine.



🔍 Qu’est-ce qu’un neuroatypisme ?

Un neuroatypisme désigne une façon de penser, ressentir et fonctionner qui sort des normes dites "neurotypiques". Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un autre câblage du cerveau, qui peut influencer la concentration, la gestion des émotions, les apprentissages, ou encore la perception sensorielle.

Contrairement aux idées reçues, ces troubles sont souvent entremêlés, et peuvent se manifester de manière très différente d'une personne à l'autre.



🧠 Quelques formes de neuroatypie

Voici une brève présentation de certains profils courants :

  • TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) : difficultés à rester concentré(e), impulsivité, agitation motrice ou mentale. Ce n’est pas un manque de volonté, mais une façon différente de traiter l’information.

  • Hypersensibilité : sensibilité émotionnelle et/ou sensorielle accrue. Cela peut être une vraie richesse quand on apprend à l’apprivoiser.

  • HPI (haut potentiel intellectuel) : pensée en arborescence, grande curiosité, besoin de sens, parfois accompagnée de décalages émotionnels. Pas toujours un “avantage” : cela peut aussi être source d’incompréhension.

  • TSA (troubles du spectre de l’autisme) : difficulté dans les interactions sociales, routines rassurantes, particularités sensorielles. Chaque personne TSA est unique.

  • Troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie, etc.) : difficultés dans certains apprentissages, souvent invisibles au premier regard, mais bien réelles.



🎨 Une palette, pas un tableau figé

On parle souvent de “profils mixtes” : une même personne peut cumuler plusieurs neuroatypies, à des degrés différents. L’un peut être visible dès l’enfance, un autre passer inaperçu jusqu’à l’adolescence, voire l’âge adulte. Ce n’est pas un schéma rigide, mais une palette de couleurs : chacun a sa nuance, son intensité, son mélange.



🧭 Comment se faire diagnostiquer ?

Le diagnostic d’un trouble neurodéveloppemental ne peut être posé que par un médecin spécialiste (pédopsychiatre, neuropédiatre, psychiatre…).

Il existe deux grandes voies possibles :

  • En libéral : vous pouvez consulter un·e neuropsychologue formé·e pour passer les tests (bilan attentionnel, cognitif, émotionnel…). Le ou la professionnelle vous accompagnera dans la préparation du dossier diagnostic, mais la validation se fera en lien avec un médecin spécialiste.

  • En CMP ou CMPE (Centre Médico-Psychologique pour enfants) : parcours 100% pris en charge, mais avec des délais souvent longs.

Quel que soit le chemin choisi, il est important de se sentir écouté, soutenu et informé, car poser un diagnostic peut être un vrai soulagement… mais aussi soulever beaucoup d’émotions.



💡 Et pour les parents ?

Accompagner un enfant ou un adolescent neuroatypique peut être une aventure aussi belle qu’épuisante. Les défis du quotidien (crises, hypersensibilités, difficultés scolaires, épuisement émotionnel…) peuvent générer frustration, culpabilité et isolement. Il est essentiel de rappeler que les parents aussi ont besoin de soutien.

Se faire accompagner, échanger avec d’autres familles, ou simplement avoir un espace pour souffler : tout cela fait partie du chemin.



❤️ Ce qu’il faut retenir

  • Les neuroatypies ne sont pas des caprices, ni des effets de mode.

  • Ces différences peuvent être sources de richesses, mais aussi de souffrances, surtout si elles ne sont pas reconnues.

  • L’accueil, l’écoute et la compréhension sont les meilleurs leviers d’épanouissement, pour les enfants comme pour les adultes.

  • Et surtout : vous n’êtes pas seuls.



✨ Cet article vous a parlé ? N’hésitez pas à me poser vos questions ou à prendre contact pour aller plus loin.

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