top of page
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram

🧡 Être parent, c’est ressentir fort (et c’est normal)

  • Photo du rédacteur: Gaelle Pelletier
    Gaelle Pelletier
  • il y a 7 jours
  • 3 min de lecture
Illustration d’un parent assis sur un banc, traversé par différentes émotions illustrées dans des bulles : joie, stress, fatigue, colère, amour. À ses côtés, un enfant le regarde avec tendresse.

Il y a des jours où tout roule. Et puis d’autres… où le simple fait qu’on nous demande une compote en plus déclenche une mini tempête intérieure. Être parent, c’est jongler avec une palette d’émotions riche et parfois débordante. Et vous savez quoi ? C’est normal.



🎢 Un quotidien rempli de montagnes russes émotionnelles

Fatigue. Culpabilité. Joie. Peur. Fierté. Colère. Doute.

Toutes ces émotions, on les traverse souvent dans la même journée, parfois même en moins d’une heure. Un regard de travers de son ado, une crise de larmes de son enfant, une réunion de travail ratée, un frigo vide, un lave-linge qui ne démarre pas... et c’est le trop-plein.


➡️ Les parents ne sont pas des super-héros.

Même si on donne tout pour l’être. La charge mentale, la pression sociale, les injonctions à être “bienveillant mais ferme”, “présent mais pas étouffant”, “organisé mais fun”... finissent par peser lourd. Très lourd.



😮‍💨 “Je crie trop. Je suis trop fatigué.e. Je n’en fais pas assez.”

Cette phrase, on se la répète souvent. Et elle est le signe d’un niveau d’exigence énorme envers soi-même. On a parfois l’impression qu’il faut tout maîtriser : les émotions de nos enfants… mais aussi les nôtres. Alors que nous aussi, on est traversé.e.s par des vagues.


💡 Rappel essentiel : ressentir des émotions n’est pas un échec parental. C’est humain.


La colère, la frustration, le découragement ne font pas de vous un mauvais parent. Ce sont des signaux, des appels à ralentir, à s’écouter, à demander de l’aide parfois.



🛠️ Quelques pistes pour mieux vivre ses émotions de parent :

  • Accepter de ne pas être toujours parfait.e : vos enfants n’ont pas besoin d’un parent parfait, juste d’un parent présent, aimant, et sincère.

  • Identifier les déclencheurs : fatigue, charge mentale, surcharge sensorielle, sursollicitations... Les reconnaître, c’est déjà pouvoir agir.

  • Faire redescendre la pression : une pause de 2 minutes, une respiration profonde, un “je reviens dans 5 minutes”, ça change tout.

  • Parler après-coup : s’excuser, expliquer sa réaction, c’est un geste fort. Non seulement ça apaise, mais ça apprend aussi à l’enfant à faire de même.

  • Prendre soin de soi : c’est difficile, mais ce n’est pas un luxe. Même quelques minutes à soi par jour comptent.



💬 Et les enfants dans tout ça ?

Souvent, ce qu’ils retiennent ce n’est pas “le moment où tu as crié”, mais celui où tu es revenu vers eux, calmement, avec des mots doux, des excuses et un câlin.

Parce qu’en s’autorisant à être imparfaits, on leur apprend à accueillir leurs propres émotions, à comprendre qu’on peut se fâcher… et s’aimer toujours autant.



📊 Quelques chiffres (parce que non, tu n’es pas seul.e)

  • Selon une étude OpinionWay (2022), 68 % des parents se sentent souvent coupables dans leur rôle parental.

  • 1 parent sur 2 dit manquer de soutien émotionnel.

  • Et près de 75 % des parents déclarent se sentir débordés au moins une fois par semaine.

On parle ici d’un quotidien partagé par la majorité d’entre nous, même si peu l’osent vraiment dire.



🌱 En conclusion

Être parent, c’est beau. C’est aussi exigeant, bouleversant, usant parfois. Il ne s’agit pas de toujours garder son calme, mais d’apprendre à se relever, à réparer, à s’expliquer, à évoluer. Et de ne pas s’oublier au passage.



✨ Tu es assez. Même les jours où tu doutes.

Comments


bottom of page